Collabo: Train de vie

Texte écrit par Yousra Grich.

J’ai toujours cru que la vie « normale » consistait à faire ce que l’on attendait de nous : avoir un cheminement scolaire spectaculaire, faire de grandes études, avoir un travail qui nous permet de mettre de l’argent de côté pour ensuite pouvoir aller mener sa petite vie d’adulte dans son 1 et demi ou un plus gros appart si on est en couple (parce que tsé, c’est ça être normal de nos jours.)

Mais ces deux derniers mois, j’me suis rendue compte à quel point, toute ma vie, j’ai été dans le tort. J’ai été aveuglée par l’image que la société, nos parents et notre environnement social font déteindre sur nous.

Je dois avouer n’avoir jamais été aussi heureuse que depuis que j’ai décidé de prendre une pause de mes études, un gros recul face à ma vie, et depuis que je prends le temps de réfléchir à ce que je veux, ce que je souhaite devenir en tant que personne.

De jour en jour, je me rends compte que c’est pas parce qu’on n’suit pas le cheminement « normal » que la société actuelle tente de nous tatouer sur le corps et de nous ancrer dans la tête que ça fait de nous une personne moins bien, moins « bonne ».

Aujourd’hui, je regarde autour de moi.

Je regarde le choix que j’ai fait il y a maintenant près de deux mois. Le choix que j’ai fait de prendre une pause, non seulement de mes études, mais aussi de ma vie.

Une pause de la personne que j’étais il y a encore à peine quelques mois.

Aujourd’hui, quand je regarde autour de moi, je vois le visage de petits individus. Ces individus qui, un jour ou l’autre, vont être confrontés à la perception « normale » du chemin qu’ils vont devoir suivre.

Je les vois jouer, rire, crier, courir, parfois pleurer mais, surtout, je vois des petits êtres qui vivent leur vie sans le moindre souci du monde.

Je prends le temps d’écrire ce texte pour exprimer non seulement ma gratitude face aux petits moments de bonheur que ces petits anges (parfois monstres) me font vivre, mais aussi pour dire à quel point, dans la vie, rien ne vaut la peine qu’on soit malheureux alors que le bonheur est si facilement atteignable.

Souvent (bien trop souvent), il suffit de lever le petit bout de son nez de sa routine quotidienne pour se rendre compte que ce bonheur, il a toujours été là.

Parce que, parfois, il faut savoir déjouer les règles de tout ce qui nous entoure pour pouvoir finalement avoir accès à ce petit moment de paradis que l’on oublie bien trop souvent qu’on mérite.

yousra-grich

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