Collabo: Surtout quand t’es pas là

Texte écrit par Laurie-Claude Bernier.

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J’vois le soir qui s’approche pis l’coeur me serre, y veut m’sortir d’la poitrine. Parce que le soir, tout est pire. Surtout quand t’es pas là. Pis j’essaie d’trouver un p’tit texte cute qui décrirait comment j’me sens. Mais ç’tu vraiment possible de décrire un vide, un vide si immense qu’il nous laisse un réel trou dans l’chest?

L’attente. Y’a tu vraiment de quoi d’pire? Pire que de pas savoir, de pas dormir, de pas manger, de penser… un peu juste à toi. De pleurer, d’se débarbouiller pis d’recommencer.

À tout moment, j’ai l’impression qu’tu vas apparaître, comme si j’faisais d’la magie. Quoique, autrefois, j’en faisais ben gros dans tes yeux… Mais là, t’es pas là pis j’t’avouerais que c’est l’enfer. Ça va pas. Surtout quand t’es pas là.

Tu l’sais-tu que chaque fois qu’un sourire timide tente de s’pointer l’bout du nez sur mes lèvres, ton visage m’revient en tête pis ça gâche toute? Parce que tu me manques. Tu me manques tellement quand t’es pas là. J’suis pus bonne à rien, amorphe et sans vie. Tout ça pour toi. À cause de toi.

Pis j’pense même pas au moment où j’devrai me glisser entre les couettes sans la chaleur de ton corps pis tes caresses. T’sais, les meilleures du monde. Ç’tait mon moment chouchou, t’coller pis mettre mes pieds frettes contre les tiens. T’regarder dormir pis m’dire que ç’te belle merveille-là c’est bien la mienne. Pis d’remercier l’Ciel maintes et maintes fois pour ça.

Ma vie s’résume à ça: attendre. Mais j’m’en fous, j’attendrais toute cette vie-ci pis encore ben d’autres s’il fallait, juste pour me sentir complète à nouveau. C’est drôle parce que, quand j’parle de toi, j’peux employer n’importe quel temps de verbe pis ce sera toujours beau, y’aura toujours de quoi à dire, un bout d’histoire à raconter.

Parce que toi pis moi, ç’a été, c’est encore et ce sera.

Je t’aime, tu le sais? J’te le dis même si j’sais que c’est pas assez, que ça frôle même pas un peu ç’que j’ressens. Pour l’instant, l’soleil se couche pis moi avec. L’coeur gros, j’vais continuer à croire que j’fais d’la magie parce que tu me manques. Pis ça va pas. Surtout quand t’es pas là.

laurie-claude-bernier

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