Fifty shades de gris-novembre.
Le mois d’novembre c’est l’plus gris-long d’la batch, c’est les trente jours les plus moins-l’fun des trois-cent-soixante-cinq de l’année.
C’est l’mois entre-deux, le mois transition, le mois pas-noir-pas-blanc, juste une nuance de gris, c’est le mois ç’tu-l’automne-ç’tu-l’hiver, on est pas sûrs.
Pas sûrs.
C’est l’mois-pas-sûr.
C’est l’moi-pas-sûre.
Un mois à l’image de mon quotidien des dernières semaines de nuages gris dans l’ciel pis dans ma tête. La météo pis mon état d’âme y fittent ensemble comme deux morceaux d’puzzle.
Début-gris-début-novembre, marque-le dans l’calendrier, c’est depuis là que j’me dis que p’t’être que j’voudrais que p’t’être pas que.
C’est depuis début-gris-début-novembre que j’suis mêlée, que j’ai réalisé qu’mon cœur veut passer son hiver avec le tien mais qu’ma tête veut pas, les deux s’engueulent tout l’temps pis ç’t’un peu lourd à traîner partout avec moi.
Quand on est ensemble c’est comme si nos peaux devenaient des aimants, on peut pas faire autrement que s’coller, mon coeur le sait pis ma tête l’a remarqué, elle aimerait ça qu’tu sortes du champ magnétique qui gravite autour de nous deux steuplaît merci.
Parce que là tu m’attires tellement qu’ça commence à faire mal.
J’essaie d’mettre les échos d’mon coeur sur mute parce qu’y m’résonnent partout dans l’corps pis qu’y font bourdonner mes oreilles, c’est pire qu’une acouphène ça m’empêche même de dormir la nuit.
Mes nuits pas noires, mes jours pas blancs, mes vingt-quatre heures teintées de gris.
Ç’parce que moi j’veux pas avoir des sentiments, j’me suis conditionnée à être en pierre pis j’veux pas redevenir quétaine-weak, l’amour ça finit toujours par faire mal, ça rend aveugle pis un madné tu t’plantes tête première en t’enfargeant dans l’coeur de l’autre.
L’amour ç’pas rose c’est gris, c’est comme novembre.
Mais j’me dis qu’c’est p’t’être en m’empêchant d’t’aimer que j’me fais mal, p’t’être que ma tête devrait écouter mon coeur qui crie, p’t’être que c’est en essayant d’me contrôler que j’me crée un ouragan d’émotions grises-novembre.
P’t’être que j’devrais laisser nos peaux continuer à être des magnets finalement.
C’est mêlant novembre.
P’t’être que j’devrais attendre que l’mois finisse, que les jours soient blancs, qu’les nuages soient moins gris, que l’ciel pleure moins, p’t’être que j’devrais attendre décembre, juste pour voir, juste le temps d’casser la pierre qu’y’a dans mon coeur, le temps d’creuser d’dans pis d’faire sortir mes sentiments refoulés.
Pis à ç’moment-là, au pire, on s’aimera.
J’aime l’intention, mais j’aime pas le fait qu’on raccourcisse plein de mots pour écrire de façon orale…
C’est plus dur à lire en oral que de lire du français écrit il me semble…
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Je comprends votre point de vue, merci de me le partager! C’est le style que j’ai décidé de donner à mes textes. Par contre, je suis consciente que ça ne puisse pas plaire à tout le monde! 🙂
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A reblogué ceci sur darklittlemess.
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