J’ai peur du trop-fragile pis des relations qui s’effondrent.
Toute ma vie j’ai longé les murs j’trouvais ça plus facile, quand j’essayais d’prendre ma place au milieu du couloir ou d’la vie y’avait des gens qui m’rentraient d’dans fac’ à quoi bon.
J’m’affirmais pas plus qu’y faut j’avais l’impression d’être pas assez toute pis d’pas valoir la peine, allô la confiance inexistante tu t’caches où.
Ça sert à pas-grand-chose de s’ouvrir pis de s’donner ça fait mal à son soi, c’est c’que j’me suis dit longtemps.
Plusieurs fois j’ai bâti des amitiés des sentiments des amourettes des n’importe-quoi pis trop souvent ça s’est fini, des fois l’autre se sauvait j’restais bredouille devant ma vulnérabilité que j’lui avais toute étalée, coudonc mon moi-authentique te plaisait pas?
Pis moi j’ai peur que l’monde m’aime pas mais j’ai encore plus peur que l’monde m’aime pus.
C’est parce que c’est pire quand une personne arrête de t’aimer du jour au lendemain ça écrase ton estime pis ça fait des craques-trop-creuses sur ton coeur, comment ça j’étais correcte hier mais pas aujourd’hui j’ai-tu changé pendant la nuit c’est quoi mon problème.
Ça fait résonner un « qu’est-ce que j’ai faite de mal » dans l’fond d’tes pensées douloureuses de fille brisée qui pense que c’est d’sa faute tout l’temps.
C’est qu’ça t’prend une éternité bâtir une relation a’ec tes mains maladroites c’est décevant quand tout s’écroule pis tes espoirs avec, c’est comme faire un château d’cartes pour quelqu’un qui souffle dessus après, c’est chiant pourquoi tu fais ça pourquoi tu scrappes tout c’qu’on avait j’étais même prête à t’donner encore plus.
Mais on peut pas forcer les autres à nous apprécier même si ça fait d’la peine de s’faire repousser, dans l’fond c’est tant pis pour eux toi tu vaux mieux.
Y faut prendre le risque de dénuder notre vraie version de soi, la seule et l’unique parce que c’est la meilleure, c’est d’même que tu tombes sur des personnes-perles qui partiront pas pis qui vont aimer tes p’tites imperfections c’est là qu’elle se cache ta beauté.
Fa’que arrête de longer les murs pis montre ton toi, t’es plus-qu’assez toute.
Tu as certainement raison Marika…
Grand -maman
J’aimeAimé par 1 personne